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Douleurs

Immédiatement après l’intervention

La gestion de la douleur après une augmentation mammaire est une préoccupation importante pour les patientes et fait partie intégrante du processus de récupération. Voici comment cette douleur est généralement gérée, depuis les premières heures après l’intervention jusqu’aux semaines suivantes :

  • Anesthésie : La chirurgie d’augmentation mammaire est réalisée sous anesthésie générale, donc pendant l’opération, la patiente ne ressent aucune douleur. À la fin de l’intervention, un anesthésique local est souvent injecté dans la zone opérée pour réduire la douleur postopératoire immédiate.
  • Douleurs post-opératoires immédiates : À la sortie de l’anesthésie, une douleur légère à modérée est attendue. Cette douleur est généralement décrite comme une sensation de pression ou de tiraillement autour de la poitrine.

La douleur est la racine de la connaissance. Simone Veil

Premiers jours après l’opération

  • Médicaments antidouleur : Des analgésiques sont prescrits pour les premiers jours suivant l’opération. Ces médicaments peuvent inclure des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, ou des opioïdes pour les douleurs plus intenses. Les doses sont ajustées en fonction de l’intensité de la douleur rapportée par la patiente.
  • Glace et compresses froides : Appliquer de la glace ou des compresses froides sur la poitrine peut aider à réduire l’inflammation et à engourdir la zone, soulageant ainsi la douleur. Ces applications sont souvent recommandées par intermittence, généralement 15 à 20 minutes toutes les heures.
  • Soutien-gorge de compression : Le port d’un soutien-gorge de compression spécifique est essentiel pour soutenir les seins, réduire l’enflure, et aider à gérer la douleur en limitant les mouvements excessifs de la poitrine.

Première semaine de récupération

  • Réduction progressive des analgésiques : Au fur et à mesure que la douleur diminue, les patientes passent généralement d’analgésiques plus forts à des médicaments en vente libre comme le paracétamol. La gestion de la douleur est ajustée en fonction de la récupération individuelle.
  • Limitation des activités physiques : Pendant la première semaine, les activités physiques sont limitées pour éviter toute tension excessive sur les muscles pectoraux et les tissus opérés. Cela aide également à prévenir des douleurs supplémentaires.

Suivi à moyen terme (2-6 semaines)

  • Disparition progressive de la douleur : La plupart des patientes constatent une diminution significative de la douleur au cours de la deuxième semaine. Cependant, une certaine sensibilité peut persister pendant plusieurs semaines, surtout en ce qui concerne la douleur liée au toucher ou au mouvement.
  • Éviter certains mouvements : Les mouvements qui sollicitent la poitrine, comme lever les bras au-dessus de la tête ou soulever des objets lourds, doivent être évités pendant cette période pour minimiser la douleur et favoriser une bonne cicatrisation.

Douleur à long terme

  • Gestion des douleurs résiduelles : Chez certaines patientes, une douleur légère peut persister plus longtemps, notamment des douleurs nerveuses dues à la cicatrisation des nerfs. Ces douleurs sont généralement traitées avec des médicaments spécifiques prescrits par le chirurgien.
  • Exercices de rééducation : Des exercices doux peuvent être recommandés pour améliorer la souplesse et réduire la rigidité, ce qui contribue également à réduire les douleurs persistantes.

Facteurs influençant la douleur

  • Type d’implant et emplacement : La douleur peut varier en fonction du type d’implant utilisé (silicone ou saline) et de son emplacement (sous-musculaire ou sur-musculaire). Les implants placés sous le muscle pectoral peuvent entraîner une douleur plus intense les premiers jours en raison de la tension sur les muscles.
  • Seuil de douleur individuel : Le seuil de tolérance à la douleur varie d’une personne à l’autre, ce qui signifie que certaines patientes peuvent ressentir plus ou moins de douleur que d’autres.

La gestion de la douleur après une augmentation mammaire est bien maîtrisée grâce à une combinaison de médicaments, de dispositifs de soutien, et de conseils post-opératoires appropriés. Il est essentiel pour les patientes de suivre les recommandations de leur chirurgien et de communiquer toute douleur persistante ou intense pour ajuster le traitement en conséquence.